Dimanche à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, l’aile d’un Airbus A330 a heurté le nez d’un 747 KLM qui attendait sa retraite. Le syndicat explique que ce genre d’incident de remorquage a lieu lorsque la charge de travail est trop importante pour l’équipage au sol d’un aéroport.

L’aile d’un A330 a heurté le nez du jumbo-jet
Les 747 de passagers KLM sont officiellement à la retraite. Toutefois, trois sont toujours stockés à Schiphol-East, en attendant de rejoindre ce qui risque d’être leur destination finale. L’un d’entre eux a tout de même réussi à se faire chahuter par un Airbus A330. Dimanche, alors que l’A330 était remorqué, son aile a heurté le nez du jumbo-jet, ce qui a cabossé le fuselage.
Bonusfoto! De @klm PH-AOM (Airbus A330) raakte de PH-BFV (Boeing 747) op zondag 15 november 2020 ✈️ #klm pic.twitter.com/jBcKTqpwDI
— The Mic High Club Luchtvaart Podcast (@MicHighClub) November 16, 2020
On ne sait pas vraiment si l’aile de l’A330 a subi des dommages. L’avion en question était PH-AOM, un A330-200 vieux de dix ans qui porte le nom de Piazza San Marco – Venezia. Il est actuellement stocké, aux côtés de trois des huit autres avions de ce modèle que possède le transporteur. Les cinq A330-300 de KLM sont en service.

Le syndicat déclare que les incidents sont dus à une charge de travail excessive
D’après NH Nieuws, les accidents pendant le remorquage sont plutôt fréquents à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. La Confédération syndicale des Pays-Bas (FNV) explique que la charge de travail est trop élevée et qu’il n’y a pas assez de main d’œuvre pour effectuer le travail en toute sécurité.
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En juillet dernier, nous avions rapporté qu’un 787 Dreamliner TUI avait subi des dommages car l’avion avait été tracté trop loin. La nacelle gauche de l’avion avait percuté la passerelle du terminal vers lequel il était tracté. L’avion s’apprêtait à effectuer son premier vol vers Curaçao après des mois de stockage. À la place, il est directement parti en maintenance.

Collision lors de pushbacks simultanés
En juillet dernier, deux avions remplis de passagers étaient entrés en collision à Schiphol, alors qu’ils quittaient leurs portes d’embarquement. Un Airbus A320 easyJet à destination de Londres et un Boeing 737-800 KLM à destination de Madrid réalisaient un pushback tôt le matin, lorsqu’il se sont littéralement rentrés dedans. D’après le Guardian, les deux avions ont été remplacés. Les passagers KLM sont partis avec 2,5 heures de retard.
Juste après la collision, un contrôleur aérien a expliqué qu’ils pensaient que l’un des avions était garé ailleurs, sinon ils n’auraient pas donné l’autorisation pour deux pushbacks simultanés.
#Captain how's your day going #KLM #EasyJet Ermmmmmm
Ooops? That should qualify for some delay compensation ? #flightdelay #Avgeek #Avgeeks pic.twitter.com/zVQR8MlXzh— Michael O Leary Parody (@FakeMikeOLeary) July 9, 2019
En février 2019, l’un des 747 de la compagnie, PH-BFV, a lui aussi été impliqué dans un incident de pushback. L’avion était remorqué depuis sa porte d’embarquement, lorsqu’un Boeing 787, également opéré par KLM, se déplaçait au sol. Le winglet du jumbo-jet est entré en contact avec le stabilisateur arrière du 787, ce qui a causé des dommages considérables aux deux avions.
Avez-vous déjà vécu un incident de pushback ? Selon vous, qui est en tort, le contrôleur aérien ou le conducteur ? Donnez-nous votre avis dans les commentaires.