Le Boeing 757 privé de Donald Trump est immobilisé à un aéroport de l’état de New York depuis plus d’un an. Il lui manque un moteur. Mais au vu des récents événements, Trump risque de ne plus utiliser Air Force One ces quatre prochaines années. Une course serait lancée pour remettre l’avion privé de Trump en état avant que ce dernier ne quitte ses fonctions.
Avant de devenir le Président Trump, il était juste Donald, magnat des affaires notoire et animateur de télé-réalité. Et avant qu’Air Force One soit son moyen de transport, Donald Trump volait à bord de son Boeing 757-200 privé. Il lui a permis de voyager durant sa campagne en 2016, Trump l’appelle même le “T-bird.”
Après son investiture en 2017, l’avion immatriculé N757AF a continué à opérer des déplacements d’affaires pour la Trump Organization jusqu’à ce qu’il soit placé en stockage à long terme à l’aéroport international Newburgh-Stewart dans le comté d’Orange (New York) en 2019.
Comme Donald Trump était certain de rester au bureau ovale encore quatre ans, son “Trump Fotce One” n’a pas été maintenu en état de marche. Mais même les plans les plus minutieux ne se concrétisent pas toujours, et Trump risque bien de devoir rentrer par ses propres moyens d’ici le 20 janvier.
Ses équipe seraient donc en train de se démener pour faire voler le T-bird à nouveau. D’après une information de Jon Ostrower, rédacteur en chef de The Air Current, le 757-200 serait en cours de préparation pour voler vers un centre de maintenance en Louisiane.
I’m told that there has been a hunt for a single Rolls-Royce RB211 engine needed for one cycle, which is to say one takeoff and one landing for the 757. https://t.co/9eesUt7dgF
— Jon Ostrower (@jonostrower) December 3, 2020
Selon des informations d’Ostrower, les équipes sont à la recherche d’un moteur Rolls-Royce RB211, celui qui a été retiré du côté gauche du 757.
Le moteur est nécessaire pour un seul vol : l’avion doit aller en Louisiane, son lieu de maintenance, probablement pour reprendre des services réguliers lorsque M. Trump quittera ses fonctions.
So, in short, when N757AF moves to maintenance in Louisiana, the airplane is being prepared to fly Trump as a private citizen.
— Jon Ostrower (@jonostrower) December 3, 2020
Donald Trump prévoyait de repeindre Air Force One. D’ailleurs, un modèle de 747 vêtu de la nouvelle livrée était ce qu’il préférait montrer aux visiteurs qui le rejoignaient au bureau ovale, comme des représentants étrangers. La nouvelle livrée devait remplacer l’actuelle, qui date de 1962. Cette livrée avait été pensée par le designer français Raymond Loewy et choisie par Jackie Kennedy.
Trump a exprimé la volonté que la livrée soit plus “patriotique” et voulait troquer ses couleurs actuelles pour du rouge, blanc et bleu. Cependant, des sources chez Boeing ont déclaré à Axios qu’aucune discussion n’était en cours avec l’administration Biden au sujet de la livrée des 747-8. Les avions subissent en ce moment des modifications et ne seront pas prêts avant 2024.
Toutefois, les sources déclarent que le look de l’avion dépendrait du président sortant. Avec la fin du mandat de Trump, l’Air Force One devrait conserver sa livrée classique encore quelques temps.
À votre avis, va-t-on beaucoup voir le Trump Air Force One 757 dans le ciel en 2021 ?
]]>British Airways a maintenant envoyé un quart de sa flotte d’Airbus A380 dans un cimetière d’avions espagnol. Tous les plus gros avions de la compagnie, sauf un, ont volé récemment, car British Airways les éloigne de Châteauroux pour l’hiver.
La crise actuelle a été terrible pour l’Airbus A380 et d’autres gros porteurs quadrimoteurs comme l’Airbus A340 et le Boeing 747. De nombreux avions des trois familles ont été mis hors service à la fin de leur vie. Cela s’explique par le fait que les compagnies aériennes mettent de plus en plus l’accent sur l’efficacité alors que leurs réserves de trésorerie sont menacées.
Simple Flying a déjà signalé que British Airways avait déjà envoyé deux de ses Airbus A380, le G-XLEA et le G-XLEB à Teruel en Espagne. Au début de l’année, de nombreux passionnés d’aviation ne pouvaient pas indiquer Teruel sur une carte. Cependant, elle est devenue tristement célèbre en raison de sa capacité à stocker des avions indésirables.
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Hier, le G-XLEC s’est envolé pour rejoindre ses sœurs. L’avion avait été entreposé à Chateauroux. Hier, il a finalement quitté l’installation à 15h52. L’avion a volé pendant une heure et 18 minutes avant d’atterrir au cimetière de l’aviation espagnole, devenant ainsi le douzième A380 résident de l’établissement lors de son atterrissage à 17h10.
Llegada A380 @British_Airways en el aeropuerto de Teruel @aeropuerteruel pic.twitter.com/R5opN57GrL
— Aeropuerto de Teruel, vuela la innovación (@aeropuerteruel) December 3, 2020
Pour l’instant, British Airways semble s’engager sur l’avenir de l’Airbus A380, sans que le modèle soit retiré. Ces trois appareils seront probablement bientôt rejoints par un quatrième. Cependant, British Airways a déclaré précédemment que c’était pour le stockage plutôt que pour un aller simple.
On ne peut s’empêcher de remarquer que British Airways envoie ses plus anciens A380 à Teruel. Il serait ainsi plus facile pour la compagnie aérienne de retirer les avions si elle le souhaitait. Cette année, la compagnie a envoyé cinq 747 à l’entrepôt, mais nous savons tous ce qui s’y est passé.
Bien que British Airways n’ait donné aucune autre indication qu’elle pourrait retirer une partie de sa flotte de super-jumbos, Teruel est une destination finale pour de nombreux avions. Comme mentionné, elle accueille actuellement douze Airbus A380. Il s’agit des trois de British Airways, deux d’Air France et sept de Lufthansa. Les deux d’Air France et six des A380 de Lufthansa ont été retirés du service par leurs compagnies respectives.
Cependant, il n’y a pas que des A380 qui sont envoyés dans l’installation. Etihad a envoyé un flux constant d’A330 à l’installation, car ils ont été mis hors service. La totalité des A340 de la Lufthansa et un 747-400 ont également été envoyés à Teruel. Cependant, l’installation a également pris un Airbus A330 qui avait récemment appartenu à Air Italy.
Pensez-vous que l’avion de Teruel volera à nouveau un jour ? Faites-nous savoir ce que vous en pensez et pourquoi dans les commentaires !
]]>Les amateurs de Virgin Atlantic et de Boeing 747 auront une dernière chance de dire au revoir à la Reine des cieux à Londres Heathrow, car la compagnie aérienne prévoit un événement spécial pour dire au revoir à son dernier Boeing 747-400.
Au début de l’année, les amateurs de jumbo-jets ont été stupéfaits lorsque Virgin Atlantic a révélé qu’elle allait retirer sa flotte de 747 avec effet immédiat. Ce type d’avion était déjà en voie de retrait, mais de nombreux vols d’aurevoir réservés par les passagers n’étaient soudainement plus possibles en raison des circonstances qui entourent l’industrie à l’heure actuelle.
Si le Virgin Atlantic ne transportera plus jamais de passagers dans le ciel pour le transporteur britannique, il accueillera néanmoins une dernière fois des invités le samedi 12 décembre. Les billets pour cette expérience coûteront 50 livres sterling chacun et seront disponibles selon le principe du premier arrivé, premier servi, en raison des restrictions actuelles en Angleterre.
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L’expérience complète durera environ trois heures, avec un éventail de possibilités offertes. Tout d’abord, les “passagers” siroteront du champagne sur le pont supérieur de l’avion. Ensuite, les passagers se retireront dans une suite de classe supérieure, où un repas à la carte de trois plats leur sera servi. Pendant ce temps, les pilotes de jumbo-jet de la compagnie aérienne raconteront leur expérience de pilotage de la Reine des Cieux.
Cependant, l’expérience ne se termine pas après le dîner. Les passagers auront alors droit à une visite de l’avion. Ils visiteront notamment le cockpit, l’aire de repos de l’équipage et la soute de l’avion. Ils visiteront notamment le cockpit, l’aire de repos de l’équipage et la soute de l’avion. La dernière partie, et à mon avis la meilleure, verra les passagers se faire photographier à l’intérieur d’un des moteurs du Boeing 747-400.
Pour l’événement d’aurevoir, Virgin Atlantic utilisera son Boeing 747 immatriculé G-VROY. L’avion a 19,5 ans, selon les données de Planespotters.net, et a été livré à Virgin Atlantic en juin 2001. Il était initialement destiné à Alitalia. Connu sous le nom de Pretty Woman, l’avion a effectué son dernier vol passager entre Antigua et Londres le 28 mars.
Le 7 mai, l’avion s’est repositionné à Glasgow, avant de se rendre à Manchester le 20 mai. Il s’est ensuite rendu à Ciudad Real en Espagne le 24 juin, avant d’être transféré à Londres Heathrow le 12 novembre. Après cette dernière expérience, l’avion devrait quitter Heathrow pour la dernière fois le 16 décembre, avant de se diriger vers Altas Air.
Corneel Koster, Directeur de la clientèle et des opérations chez Virgin Atlantic, a commenté l’expérience,
“Le Boeing 747, très apprécié, a joué un rôle important dans l’histoire de Virgin Atlantic. Il a transporté nos premiers passagers à New York il y a 36 ans sur notre vol inaugural… Je suis ravi que nous puissions offrir cette opportunité à quelques chanceux de faire partie de l’histoire de l’aviation, avant de dire nos aurevoirs affectueux à cet avion emblématique”.
Les billets pour cette expérience seront mis en vente sur virg.in/747experience à 9 heures le lundi 7 décembre. Ils seront vendus selon le principe du premier arrivé, premier servi et se vendront sûrement plus vite que vous ne pouvez dire “classe supérieure”.
Allez-vous essayer de dîner à bord du Boeing 747 une dernière fois ? Faites-nous part de vos réflexions dans les commentaires !
]]>Le 24 novembre, un Airbus A321neo Vietnam Airlines a sorti ses volets au lieu de rétracter ses trains alors qu’il décollait d’Hanoï pour Hué. Cela a déclenché une alerte de survitesse. Il a fallu déconnecter le pilote automatique et agir pour atteindre l’axe de tangage et la vitesse nécessaires.
Selon The Aviation Herald, le 24 novembre à 07:45, un Airbus A321neo Vietnam Airlines a décollé d’Hanoï pour Hué. Juste après le décollage, le capitaine (pilote) a demandé à ce qu’on rétracte les trains d’atterrissage. Mais après l’autorisation du contrôleur aérien, le copilote a déplacé les volets de la position 1 à la position 3 au lieu de rétracter les trains.
La vitesse de vol était de 210 KIAS et avec les volets sortis en positions 3, la vitesse maximale a été réduite à 195 KIAS. Pendant 10 secondes, il y a donc eu une alerte de survitesse.
Le capitaine a déconnecté le pilote automatique et le directeur de vol, puis a augmenté l’axe de tangage. À 3 500 pieds d’altitude et à une vitesse de 170 KIAS (nœuds), le capitaine a rétracté les volets de la position 3 à la position 0.
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Ceci a augmenté la vitesse de vol stationnaire minimale à 200 KIAS. Toutefois, l’Alpha Floor Protection ne s’est pas déclenché car les critères n’étaient pas remplis. Le capitaine a remis les volets en position 1, baissé l’axe de tangage pour augmenter la vitesse, puis a fait un roulis vers la droite pour respecter l’itinéraire donné par le contrôleur aérien.
L’équipage a demandé à se stabiliser à 2 500 pieds à cause d’un problème technique. À cette altitude, l’avion s’est stabilisé à 220 KIAS. Les volets désormais rétractés, l’avion a continué vers sa destination sans incident.
En général, les avions Airbus ont cinq configurations pour leurs volets : 0, 1, 2, 3 et FULL. Changer ces positions entraîne des changements qui concernent les becs (devant les ailes) et les volets (derrières les ailes).
Changer la position des volets et becs de l’avion a pour conséquence de changer la “vitesse de sécurité” de l’avion. La vitesse de décrochage diminue pour permettre à l’avion de voler bien plus lentement que la normale sans tomber. Dans ce cas, l’avion ne peut donc pas voler aussi rapidement, sinon il risque de recevoir des alertes de survitesse.
Les positions de volets 1 (qui s’appelle 1+F) ou 2 sont souvent activées pendant le décollage, tandis que les positions de volets 3 ou FULL sont sélectionnées pour l’atterrissage. La position 3 peut aussi être utilisée pour décoller lorsque la piste est petite ou s’il y a des obstacles.
Dans le rapport du Aviation Herald, les commentateurs de l’incident ont rapidement jugé le pilote. Une personne a proposé un commentaire assez fin au sujet des raisons de l’incident :
“Il s’agit principalement de facteurs humains. Comme dans n’importe quel incident, il y a plusieurs causes. Ces jours-ci, de nombreux pilotes volent beaucoup moins que ce qu’ils voudraient. À cause du manque de pratique, il y a plus d’erreurs. Dans ce cas, on dirait que [le pilote] a demandé de rétracter les trains. Au même moment, [le copilote] a reçu une instruction du contrôleur aérien.”
Cette personne explique ensuite que cela aurait ajouté un élément de distraction, qui a mené à l’erreur. Non seulement le copilote a sélectionné le mauvais levier, mais il l’a aussi déplacé dans la mauvaise direction (par rapport à la phase de vol).
Que pensez-vous de cet incident, en particulier si vous êtes pilote ? Faites-le nous savoir dans les commentaires.
Simple Flying a contacté Vietnam Airlines pour leur demander une déclaration. Au moment de publication de l’article, nous n’avons pas reçu de réponse. Nous actualiserons l’article si nous recevons de nouvelles informations.
]]>Aujourd’hui, un Boeing 787-9 British Airways est retourné à Londres Heathrow après deux heures et quart de vol pour nulle part. La destination prévue était Mexico. Pourtant, le Dreamliner n’a pas dépassé la côte du Pays de Galles.
La popularité des vols pour nulle a monté en flèche depuis le début de l’année. D’ANA à Qantas, les compagnies ont tiré profit de l’envie de voler sans que les passagers ne quittent effectivement l’aéroport de départ du point de vue des autorités. Toutefois, certains vols pour nulle part ne sont pas prévus.
Cet après-midi, G-ZBKL, un Boeing 787-9 British Airways a décollé de Londres Heathrow à environ 12:50. L’avion opérait sous le numéro de vol BA 243. Il est monté à approximativement 10 000 pieds d’altitude avant de se stabiliser, environ 15 minutes après son départ. Il a terminé sa montée après avoir dépassé Reading. L’avion est resté à 10 000 pieds avant de descendre à 8 000 pieds au-dessus du canal de Bristol.
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Après environ 50 minutes de vol, l’avion s’est mis en position d’attente au-dessus de la mer Celtique, probablement pour larguer du carburant avant de retourner à Londres. Après 40 minutes dans cette position, l’avion est reparti vers Heathrow à 8 000 pieds d’altitude vers 14:15. Après avoir survolé Merthyr Tydfil et stagné au-dessus de la M25, l’avion a atterri à Londres Heathrow à 15:11.
D’après The Aviation Herald, l’avion a cessé sa montée car le pilote a remarqué un problème avec les becs de l’avion. Par conséquent, l’équipe a prévenu les contrôleurs aériens qu’ils auraient besoin d’atterrir à une vitesse supérieure à la normale. D’après les données de FlightRadar24.com, lorsque l’avion était à 500 pieds d’altitude pour sa manœuvre finale, il avançait à une vitesse de 186 nœuds.
Heureusement, aucun passager n’a été dérangé par ce retour à Londres Heathrow. Le Boeing 787-9 opérait un vol de fret vers Mexico pour sa société sœur, IAG Cargo. Les conséquences étaient donc relativement limitées.
Un porte-parole British Airways a déclaré à Simple Flying :
“Le service de fret est rentré à Londres Heathrow par précaution à cause d’un incident technique mineur, et ce en toute sécurité.”
Depuis la chute de demande passagers, British Airways opère un grand nombre de vols de cargaison. Ils permettent à la compagnie de continuer à faire du profit en déplaçant de la marchandise d’un point A à un point B, sans se préoccuper des interdictions de voyager. Comme de nombreux avions de passagers sont cloués au sol, la capacité en cargaison à travers le monde a considérablement chuté. C’est pourquoi British Airways opère aussi le Boeing 787 sur des itinéraires courts-courriers comme Athènes ou Francfort.
Que pensez-vous de ce retour à Heathrow effectué par le Boeing 787 ? Faites-nous part de vos avis dans les commentaires.
]]>British Airways a confirmé que les derniers de ses trois Boeing 747 rétros seraient sauvés de la casse. Parmi eux, un avion qui arbore actuellement la livrée Chatham Dockyard de la compagnie. Au total, quatre Reines des Cieux ont été sauvées du démantèlement.
British Airways a déçu de nombreux passionnés d’aviation plus tôt cette année, lorsque la compagnie a annoncé la fin des opérations en Boeing 747 après un demi-siècle. British Airways ne sont cependant pas les seuls dans ce cas. D’autres compagnies comme Quantas et KLM ont aussi mis ce type à la retraite plus tôt que prévu. Aujourd’hui, Lufthansa est l’un des plus gros opérateurs de 747, avec une flotte de 8 avions.
Aujourd’hui, British Airways a confirmé que son avion rétro BOAC serait sauvé du démantèlement. L’avion va trouver refuge au parc de bureaux Bro Tathan dans le Vale of Glamorgan. Là, au Pays de Galles, l’avion sera de nouveau entretenu par des passionnés d’aviation.
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G-BYGC, l’avion en livrée BOAC, était le premier à arborer une livrée British Airways rétro. En effet, le premier 747 de la compagnie a été reçu en livrée il y a de cela 50 ans, mais il avait une bosse plus petite.
Negus va à Kemble, BOAC va dans le Vale of Glamorgan, il reste donc Landor. Landor est actuellement à Cardiff, avec BOAC. Toutefois, l’avion on question, G-BNLY, va bientôt s’envoler pour Dunsfold en Angleterre.
Dunsfold sera la nouvelle demeure de trois Boeing 747 anciennement British Airways. L’aérodrome avait déjà un des trois Boeing 747-200 British Airways. Il sert de décor de clips et de films James Bond. L’aérodrome a ensuite reçu son deuxième avion plus tôt cette année, un 747-400 en livrée Chatham Dockyard.
Au sujet des nouvelles demeures des avions, le PDG de British Airways Sean Doyle déclarait :
“Nous pensons que [les Boeing 747] ont une réelle importance historique, non seulement pour British Airways, mais aussi pour toute l’industrie de l’aviation. Nous sommes ravis qu’ils soient préservés pour les générations futures, à différents endroits à travers le Royaume-Uni.”
La compagnie British Airways a décidé de mettre fin à ses opératons en Boeing 747 plus tôt cette année à cause du manque de demande passagers. Ce type devait normalement quitter la flotte fin 2024.
En mettant les avions à la retraite plus tôt, British Airways n’a plus besoin de maintenir une capacité dont ils n’auraient pas eu l’utilité. La décision permet aussi de restructurer la compagnie aujourd’hui pour lui permettre de retrouver sa force au cours des prochaines années. En effet, la compagnie a commandé des avions qui commencent en ce moment à être livrés.
D’une manière générale, les quadriréacteurs ont perdu de leur superbe à cause de leur faible efficacité en carburant. Cependant, en ce qui concerne les Airbus A380 British Airways, la compagnie en a envoyés certains dans un cimetière d’avions espagnol mais reste sinon plutôt fidèle au Géant des Airs.
Les Reines des Cieux British Airways vont-elles vous manquer ? Faites nous part de vos avis dans les commentaires !
]]>Si vous pensiez que l’ouverture de l’aéroport de Berlin-Brandebourg mettrait fin à neuf années de malchance, vous aviez tort. La situation actuelle force l’aéroport à fermer sa piste sud flambant neuve, en plus du terminal 5 auparavant connu sous le nom d’aéroport de Schönefeld.
La pandémie de COVID-19 continue de faire des ravages dans l’industrie de l’aviation. À cause du manque de passagers, les compagnies ont annulé de nombreux vols. Par conséquent, les compagnies ont retardé leurs commandes d’avions et cessé de prendre de nouvelles commandes. Les conséquences sur les aéroport sont elles aussi très lourdes. Un manque de vols crée un manque de revenus : même les aéroports les plus fréquentés au monde ont dû fermer des terminaux entier.
L’aéroport de Berlin-Brandebourg a ouvert sa piste sud en fanfare le 4 novembre. La presse et les invités se sont réunis pour accueillir un vol Qatar Airways, lors de l’inauguration officielle de la piste. La compagnie avait même prévu un Airbus A350 pour l’occasion. Un atterrissage programmé par Lufthansa plus tôt dans la semaine avait été annulé pour cause de mauvais temps.
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Le même jour, le premier incident de la piste a eu lieu avec un Airbus A320 easyJet. L’avion est revenu après son décollage à cause d’une collision avec un oiseau. La piste va désormais fermer dès que possible pour faire économiser de l’argent à l’aéroport. Ce dernier n’a actuellement pas assez de trafic pour justifier le financement de deux pistes.
La semaine dernière, Simple Flying rapportait que les opérateurs de l’aéroport exploraient la possibilité de fermer leur terminal low-cost en mars. L’aéroport a maintenant confirmé fermer le terminal 5 pour une durée initiale d’un an, à partir du printemps 2021. Les transporteurs low-cost comme Wizz et Ryanair devront donc utiliser un autre terminal s’ils souhaitent continuer à desservir Berlin.
À ce sujet, Engelbert Lütke Daldrup, PDG de Flughafen Berlin Brandenburg GmbH (FBB), a déclaré :
“2021 sera l’une des années les plus difficiles de toute l’histoire de FBB. Aucun aéroport d’Allemagne ne pourra couvrir ses frais d’opérations vu les prévisions du nombre de passagers. La seconde vague de coronavirus frappe FBB alors que nous aurions pu sortir du rouge.”
L’Europe est actuellement en pleine seconde vague de COVID-19, et elle se propage encore plus que la première. L’Allemagne vit son second confinement. En conséquence, les propriétaires de l’aéroport estiment que BER atteindra seulement 30% de son objectif passagers en 2021.
À la fin de l’été 2020, l’industrie à travers l’Europe avait cru à une reprise plus positive que prévu. Toutefois, la deuxième vague a mis fin à cet espoir. Pour permettre au secteur de l’aviation un rétablissement correct, certains pays devraient chercher des manières d’éviter la quarantaine.
Selon vous, BER ont-ils pris la bonne décision en fermant la piste ? Faites-nous part de votre avis dans les commentaires.
]]>Le 27 novembre, le premier des trois Airbus A320-200 Air Sial a débuté son long vol de livraison depuis l’Arizona jusqu’au Pakistan. L’avion a décollé de son lieu de stockage à l’aérodrome de Phoenix Goodyear pour un long voyage jusqu’à la base de l’opérateur à Karachi, au Pakistan. À cause des limites du rayon d’action de l’A320, le vol de convoyage de l’avion a fait des escales à des aéroports aéroports du New Hampshire, d’Irlande du Nord et d’Égypte.
De Phoenix à Portsmouth. D’après des données de FlightRadar24.com, l’Airbus A320-200 Air Sial a décollé de l’aérodrome de Phoenix Goodyear (GYR) à 12:29 le 27 novembre, en direction de Karachi au Pakistan (KHI). Il portait le numéro de vol JTN275. Le premier des trois segments de trajet a duré quatre heures et a vu l’avion atterrir à l’aéroport de Portsmouth (PSM) dans le New Hampshire à 18:44.
De Portsmouth à Belfast. Après un peu moins de deux heures au sol à Portsmouth, l’avion a survolé l’Atlantique jusqu’à l’aéroport international de Belfast (BFS) en Irlande du Nord. Il a décollé à 20:15 et est arrivé le lendemain (28 novembre) à 07:09, un vol d’une durée totale de moins de six heures. Le numéro de vol pour ce segment était JTN278.
De Belfast au Caire. Après avoir passé la quasi-totalité de la journée à Belfast, l’avion a décollé à 20:01 pour Le Caire, en Égypte. Il est arrivé à 03:04 le lendemain après un vol de cinq heures et demi. Le numéro de vol de ce segment était PF7786.
Du Caire à Karachi. Après deux heures et demi au sol au Caire, l’avion a décollé ce matin pour sa destination finale, Karachi, à 05:40. À l’heure de publication de cet article, l’avion devrait bientôt arriver à l’aéroport international de Karachi Jinnah. Le numéro de vol de ce segment est aussi PF7786.
Les horaires cités sont les heures locales.
“Compte tenu de l’essor du trafic aérien au Pakistan et de la libéralisation des transports aériens, AirSial est bien placé pour profiter de cette opportunité.”
Exclusive: First aircraft for new-Pakistani airline, Air Sial, is on it's way from Goodyear, Arizona to Karachi, Pakistan.
The first of three Airbus A320-232 [AP-BOA, ex JTN275] first heading to Portsmouth as per @flightradar24 below.
via @JTTsteve Steve Giordano pic.twitter.com/TiXr3pakxT
— Mohammed Firaas |
(@raisinganchor) November 27, 2020
Il s’agit du tout premier avion d’Air Sial, puisque la compagnie est une start-up assez récente. La compagnie privée a été annoncée en 2018, mais n’a pas encore annoncé de date de lancement officielle. Au vu de leur site internet, la date devrait bientôt arriver. La livraison du premier avion est un pas de plus vers le début des opérations, même si beaucoup pensaient que le lancement aurait lieu en 2019.
Les premiers itinéraires seront entre des villes telles que Karachi, Lahore et Islamabad. La compagnie locale prévoit aussi des opérations internationales, à plus grande échelle. On pense à des pays comme les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, Bahreïn et la Malaisie.
Le siège de la compagnie est à Sialkot, mais la base de la compagnie sera probablement à Karachi.
Si vous voyagez dans cette région, attendez-vous avec impatience les premiers vols d’Air Sial ? Faites-le nous savoir dans les commentaires.
Il ne reste que trois Airbus A380 de British Airways au dépôt de Chateauroux en France. Toute la flotte de la compagnie avait passé l’été dans ce dépôt. Mais maintenant, la compagnie britannique transporte les avions en Espagne pour y passer l’hiver.
Bien que l’Airbus A380 ait transporté 10 % de tous les passagers de London Heathrow en 2016, il est pratiquement absent du ciel londonien depuis le mois de mars. Les passagers ayant annulé leurs projets de voyage, il n’était pas nécessaire d’avoir des avions aussi gros. Alors qu’Emirates resumed Emirates a repris ses vols en A380 vers Londres au début de l’année, British Airways n’a pas fait de même. Cependant, on a récemment constaté une certaine effervescence dans l’activité de l’Airbus A380 de British Airways à l’aéroport principal de Londres.
Cet été, toute la flotte d’Airbus A380 de British Airways était à l’aéroport de Châteauroux en France. Les avions étaient tous alignés sur l’une des voies de circulation de l’aéroport, que l’un d’entre eux a même réussi à endommager en raison de son poids.
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Cependant, au cours du dernier mois, les oiseaux ont lentement fait leur nid. En effet, il ne reste plus que trois des 12 A380 de British Airways à Châteauroux. Il s’agit des G-XLEC, G-XLEE et G-XLEH. Ces avions partiront probablement aussi à l’avenir, car British Airways stocke sa flotte pour l’hiver.
Une poignée d’Airbus A380 sont rentrés chez eux à Londres Heathrow, où British Airways a sa base de maintenance d’A380. Les avions à Londres Heathrow sont,
Au début de l’été, toute la flotte d’Airbus A380 appartenant à British Airways a fait le voyage vers le nord, à Londres. Ils sont arrivés un par un à Londres pour y être entretenus au hub principal de British Airways, avant de revenir à Châteauroux pour faire réviser leurs moteurs.
Le reste de la flotte d’A380 de BA a déjà été transporté en Espagne, où il passera l’hiver. Toutefois, les avions ont été envoyés sur deux sites distincts. Quatre ont été transportés à l’aéroport de Madrid Barajas, où se trouve la compagnie sœur de British Airways, Iberia. Ces avions sont,
Il ne reste plus que deux Airbus A380 de British Airways, les G-XLEA et G-XLEB, qui n’ont pas été retrouvés. Ces deux appareils sont les plus anciens A380 de BA, avec un âge de huit ans et 7,6 ans, respectivement. Cependant, alors qu’ils se rendaient en Espagne, ils ne se sont pas rendus à Madrid. Ils se sont plutôt rendus à Teruel, un cimetière d’avions.
La compagnie aérienne a déclaré au début de l’année que quatre de ses A380 seraient envoyés en stockage, dont deux pourraient être envoyés en stockage. Si Simple Flying comprend que British Airways n’a pas l’intention de retirer aucun A380 de la circulation à ce stade, il y a deux choses un peu inquiétantes à propos de son envoi à Teruel.
Le site est généralement un site d’atterrissage final pour de nombreux avions, y compris les A380 d’autres compagnies aériennes. En outre, British Airways a envoyé cinq Boeing 747 sur le site pour y être stockés au début de l’année. Ils ont depuis été retirés du site.
Quand avez-vous volé pour la dernière fois sur un Airbus A380 de British Airways ? Faites-le nous savoir dans les commentaires !
]]>L’Inde a prolongé son interdiction de vols internationaux jusqu’au 31 décembre 2021. Si l’interdiction générale de vols internationaux reste en vigueur, certains vols internationaux peuvent avoir lieu dans le cadre d’accords Air Bubble, les accords bilatéraux sur le transport aérien.
Le monde a terriblement changé au cours de l’année. En effet, il y a un an, personne n’aurait pensé que l’interdiction de vols internationaux serait un sujet central de l’aviation en 2020. Et pourtant, beaucoup de pays ont interdit les vols internationaux fin mars. Au départ, un bon nombre d’entre eux étaient très restrictifs. Par exemple, le gouvernement émirati a suspendu tous les vols. Toutefois, la plupart des pays ont depuis assoupli leurs restrictions.
La Direction Générale Indienne de l’Aviation Civile (DGCA en anglais) a tweeté aujourd’hui une mise à jour concernant sa suspension des vols internationaux. La circulaire prolonge l’interdiction initiale du gouvernement jusqu’au 31 décembre 2021 à 23:59. Dans les faits, l’interdiction sera donc en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2021. Elle pourrait aussi être encore prolongée.
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La circulaire note que les “opérations de fret international” et les “vols spécifiquement approuvés par [la] DGCA” ne sont pas concernés par la règle. La déclaration précise que :
“Les vols internationaux programmés peuvent être autorisés sur certains itinéraires au cas par cas par l’autorité compétente.”
— DGCA (@DGCAIndia) November 26, 2020
Malgré l’interdiction systématique des vols internationaux, les 22 couloirs aériens que l’Inde a mis en place avec d’autres pays échappent à la restriction. D’après le Ministère de l’Aviation Civile, parmi les 22 pays concernés par les couloirs aériens figurent l’Afghanistan, Bahreïn, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Les couloirs aériens sont réciproques par nature. Par exemple, pour le Royaume-Uni, les transporteurs britanniques comme British Airways et Virgin Atlantic peuvent aller en Inde. Les compagnies indiennes comme Air India peuvent aussi aller au Royaume-Uni.
Cependant, chaque couloir aérien respecte l’autorisation ou l’interdiction des vols, et l’obligation ou non de quarantaine. L’Inde a beaucoup de couloirs aériens avec des pays qui demandent un confinement à l’arrivée ou d’autres mesures sanitaires.
Dans le cas du Royaume-Uni, l’Inde n’est pas sur la liste des couloirs de transports d’Angleterre. Les voyages depuis l’Inde vers le Royaume-Uni sont possibles, mais les passagers entrants devront rester en quarantaine pendant 14 jours. À partir du 15 décembre, la quarantaine ne sera plus que de cinq jours si le test COVID-19 est négatif le cinquième jour.
Les voyages internationaux entrants sont autorisés en Inde grâce à ce type de couloir aérien, mais les restrictions sont toujours globalement importantes. D’une manière générale, une carte justifiant de la citoyenneté indienne du passager ou d’un proche parent est nécessaire pour entrer. Cela signifie que les touristes ne sont pour le moment pas acceptés.
Pensez-vous que l’Inde a raison de prolonger l’interdiction de voyages internationaux ? Faites-nous part de votre avis dans les commentaires !
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